GEMAPI : Gestion des milieux aquatique et prévention des inondations
Publié le – Mis à jour le
La GEMAPI, acronyme de “Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations,” implique la gestion et la préservation des milieux aquatiques : rivières, plans d’eau, zones humides, bassins versants, etc. Cela inclut aussi la prévention des inondations. Les Communautés de communes sont responsables de mettre en œuvre des actions pour ces domaines.
Objectifs et missions
- Mieux connaître les milieux aquatiques, les zones humides associées et les écosystèmes aquatiques dans le but de préserver et restaurer ces milieux riches et fragiles indispensables à la vie humaine, et dans le but de prévenir les inondations.
- Coordonner et mettre en relation les différents usagers de l’eau à l’échelle du territoire.
- Faire comprendre aux usagers les services rendus et la richesse de ces milieux et en quoi il est nécessaire de les respecter et de les préserver.
Aller plus loin
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TOUT SAVOIR SUR LA GEMAPI
La logique des bassins versants
Sur le territoire de Sumène Artense, on compte 3 bassins versants. Pour chaque bassin versant des ententes intercommunales ont été créées.
Un bassin versant, ou bassin hydrographique, est une portion de territoire dont les cours d’eau convergent tous dans la même direction. Il est déterminé par le relief du terrain : ses limites naturelles sont les crêtes de montagnes (lignes de partage des eaux) et les dénivellations, c’est-à-dire les pentes du terrain. L’eau, sous l’action de la gravité s’écoule du point le plus haut (l’amont) vers le point le plus bas (l’aval). Le bassin versant comprend les eaux de surface (rivières, lacs, …) et les eaux souterraines
Les bassins versants : structures porteuses et contacts
Ce bassin est géré à l’échelle de 3 Communautés de communes : Sumène Artense communauté, Dôme Sancy Artense et Massif du Sancy sous la forme de l’entente « Sources de la Dordogne Sancy Artense ».
Structure porteuse : Communauté de communes Domes Sancy Artense
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Guide du riverain Sources Dordogne Rhue
Ce bassin est géré à l’échelle de 3 Communautés de communes : Sumène Artense communauté, Hautes Terres communauté et la communauté de communes du Pays de Gentiane sous la forme de l’entente « Rhue ».
Structure porteuse : Communauté de communes du Pays Gentiane
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Guide du riverain Sources Dordogne Rhue
Ce bassin est géré à l’échelle de 4 Communautés de communes : Sumène Artense communauté et les Communauté de communes Pays de Salers, Pays de Mauriac, Pays de Gentiane sous la forme de l’entente « Auze-Sumène ».
Structure porteuse : Sumène Artense communauté
Contact
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Pôle environnement: COUTURAS Julien
Technicien rivière, animateur Natura 2000, GEMAPI
Actions concrètes et avancement des missions
Suite au diagnostic de 435 km de cours d’eau parmi les 1000 km que compte le bassin versant, la gestion des milieux aquatiques passe par des actions concrètes. En voici quelques exemples :
- Entretien du lit des cours d’eau : interventions pour supprimer des obstructions de cours d’eau : embâcles (arbres tombés) problématiques, vieux murs écroulés, décharges sauvages …
- Étude et modélisation du risque d’inondation sur des secteurs à enjeux (programmée en 2026).
- Suivi de l’état qualitatif et quantitatif des milieux aquatiques, amélioration des connaissances, protection des espèces patrimoniales.
- Mise en œuvre du programme de travaux dès 2025, 2024 sur Auze-Sumène (restauration de la morphologie, de la continuité écologique et de la végétation rivulaire des cours d’eau, réduction de la divagation du bétail par la mise en place d’aménagements agro-pastoraux, stabilisation des encoches d’érosion problématiques par du génie végétal, résorption des décharges sauvages prioritaires le long des cours d’eau…).
- Gestion, régulation et éradication des espèces exotiques envahissantes comme la Renouée asiatique.
- Communication, sensibilisation et conseils.
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Guide du riverain Auze Sumène
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Financement
Les dépenses sont financées entre 50% et 80% par des subventions de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, le Conseil départemental du Cantal. La fédération de pêche du Cantal finance aussi certaines opérations. Le reste est auto-financé par les Communautés de communes, selon la répartition définie à l’échelle de chaque Entente.
